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Acim Asia

Le virus de la mission



Coronavirus, Covid-19, nouveau coronavirus...autant d'appellations mais rien qui ne nous arrête dans notre voyage pour la mission médicale annuelle Rosa Mystica, malgré les tentatives du gouvernement philippin. La mission a lieu, sous escorte militaire,au cœur des montagnes philippines...

Une semaine de mission, 6 lieux, des heures de transport en camion militaire,une végétation luxuriante...

L'armée philippine, 3 compagnies et de nombreux militaires bienveillants et serviables...

Des dizaines de cartons à charger et décharger, emballer et déballer quotidiennement...

Des volontaires et des organisateurs philippins dévoués...

Huit nuits sous tente, à l'extérieur, un seau pour se doucher...

Des repas concoctés avec soins par les locaux, des fruits à profusion...

Des averses, de la boue, de la poussière, du vent...et du soleil...

La messe, chaque soir, au cœur des villages et entourés par les indigènes...

Des soirées tardives, joviales et ponctuées de rires, de jeux (et de talc pour les perdants)...

Des retrouvailles, des rencontres, avec les indigènes, entre volontaires...

Des liens qui se font, des amitiés qui se nouent...

Des enfants, des sourires, des rires, des jeux, des chants...

Une semaine loin de tout, des médias, de l'actualité, de notre monde occidental...


La mission se termine, chacun rentre chez soit....chacun est malade, touché au plus profond de son âme...le mal est tenace, le virus difficilement traitable...c'est le virus de la mission: tristesse intense, manque immense mais également joie débordante et reconnaissance infinie! Bonheur d'avoir tant reçu et d'avoir pu donné un peu! Deo Gratias!

Comment est-ce possible qu'en si peu de temps, des gens encore inconnus, soient devenus une famille, la famille Rosa Mystica?

Comment soigner ce virus qui chaque année nous frappe et contre lequel nous ne somme jamais immunisés?

Peut-être tout simplement en soignant le mal par le mal et en écoutant cette petite voix, qui du fond de notre âme nous murmure: à l'année prochaine?


Véronique Pedroni








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